Conseils en éco-mobilité

Adopter des éco-gestes pour votre voiture peut contribuer à réduire votre empreinte carbone en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Des actions simples comme la conduite éco, le covoiturage ou l’entretien régulier de votre véhicule peuvent faire une différence positive pour l’environnement.

Le covoiturage est une solution écologique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en partageant les trajets en voiture avec d’autres personnes. En optant pour le covoiturage, vous pouvez économiser du carburant, réduire la congestion routière et contribuer à préserver l’environnement.

Le vélo est un moyen de transport écologique qui offre de nombreux avantages pour l’environnement. En utilisant le vélo pour vos déplacements quotidiens, vous réduisez les émissions de gaz à effet de serre, favorisez la santé et le bien-être, et contribuez à la protection de l’environnement en réduisant la pollution de l’air et en limitant les émissions de CO2.

Faites une recherche sur notre comparateur et visualisez l’impact de vos trajets ici :

Pour une éco-conduite de la voiture :

Le bon choix

Prendre soin de choisir un véhicule thermique, hybride, électrique ou qui fonctionne en bio-carburant à moindre impact carbone, en fonction de son usage.

Voiture thermique
Moteur essence – diesel

N
Une autonomie de 800 à 1000 km.
N
Adaptée pour la route et l’autoroute ; pour les longs trajets.
N
Moins adaptée pour la ville à cause d’une circulation non fluide et des arrêts fréquents.

Voiture hybride
Moteur thermique et moteur électrique

N
Une autonomie du moteur électrique de 20 à 60 km.
N
Parfait pour les trajets courts, le milieu urbain.
N
Moins adaptée pour les longs trajets.

Voiture électrique
Moteur électrique alimenté
par une batterie

N
Une autonomie de 200 à 500 km.
N
Idéale en ville, silencieuse et propre.
N
»Moins

Voiture à hydrogène
Gaz hydrogène comme
énergie de propulsion

N
Une autonomie de 350 à 600 km.
N
Parfaite pour les trajets courts.
N
Mois adaptée aux trajets longs par manque d’infrastructures de recharge.

Attention : Il est important de choisir la voiture la moins énergivore (ex. Le modèle SVU thermique est une « fausse bonne idée »).

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En 30 ans, la masse de nos voitures a augmenté de 30% en moyenne pondérée en France.

En moyenne, rouler 100 km coûte 8€ d’essence pour une voiture thermique et 2€ d’électricité pour une voiture électrique. Si vous roulez 15000 km / an, cela représente une économie de 900€ / an.

Un bon entretien

Il est important d’entretenir sa voiture régulièrement pour réduire sa consommation de carburant (remplacement régulier du filtre à air ou à huile, utiliser une huile moteur adaptée, vérifier régulièrement la pression des pneus…).

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Jusqu’à 25% de la consommation d’énergie peut être générée par un mauvais entretien de la voiture.

Une ligne de conduite

– Avoir une conduite calme et anticipée

– Limiter la conduite nerveuse énergivore

– Adapter le trajet : préparer l’itinéraire, éviter les heures de pointe, être en forme pour la conduite, alléger au maximum la voiture…

– D’autres gestes importants : modérer l’utilisation de la climatisation, limiter les sur-régime, éviter les accélérations brusques, décélérer doucement, ne pas laisser tourner le moteur à l’arrêt…

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Une conduite agressive peut être responsable de plus 40% de la consommation et est une source d’accidents.

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Une éco-conduite permet d’économiser 30% de consommation de carburant.

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L’utilisation de la climatisation augmente la consommation d’énergie de 5 à 10%.

Une cohabitation possible

Respecter le partage modal avec les autres usagers de la voirie et être attentifs à eux afin qu’ils se sentent en sécurité. Assurer la sécurité des déplacements actifs c’est favoriser leurs usages.

Optimiser l'usage de son véhicule avec le covoiturage :

Une bonne pratique du covoiturage

• Un savoir-être approprié : ponctualité, amabilité, flexibilité.

• Que ce soit pour des courts ou longs trajets, il est préférable de passer par une plateforme pour
plus de transparence (les détails du trajets y seront indiqués) et plus de sécurité humaine (selon
les avis laissés) et financière (virement automatique).

Être acteur de la transition énergétique :

Une voiture rejette environ 160g de CO2 par km parcouru.

Sur cette distance, pour 220 jours de travail, une voiture émet donc 2112 kg de CO2 dans l’atmosphère chaque année.

Pratiquer le covoiturage permet d’économiser 4224 kg de CO2 par an.

Maitriser ses économies :

Le covoiturage représente une économie collaborative avec le partage des frais de déplacement.

Pour une utilisation optimale du vélo dans vos trajets du quotidien :

Le bon choix

Choisir le vélo en fonction de ses besoins, de ses envies, de sa forme physique et de son usage donné (habituel ou occasionnel) :

  • Privilégie-t-on le confort ou la performance ?
  • De quel budget nous disposons ?
  • Quelle est la position recherchée sur le vélo ?
  • Quel type d’itinéraire (longueur et
    dénivelé) ? etc.

Plusieurs possibilités existent comme le vélo urbain, le VTT, le VAE, le VTC, le vélo de course ou encore le vélo pliable.

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D'économies en privilégiant le seconde main. C'est l'occasion de participer à l'économie circulaire

Aucun secret

Connaitre son vélo afin de s’y sentir en sécurité et d’opter pour des comportements et réflexes précis et lucides sur la route.

Quelques réglages doivent être effectués : la position à vélo (hauteur de la selle, longueur de sa potence), vérifier que les pneus soient gonflés, se familiariser aux freins
etc.

Un savoir-être

Etre attentif, vigilant, à l’écoute (sans écouteurs) et s’assurer qu’on a été vu avant de s’engager.

Un apprentissage simple

Savoir entretenir régulièrement son vélo :

  • le nettoyer par le biais d’un seau, d’un chiffon propre et sec, des éponges, des brosses à dents spécifiques, des nettoyants.
  • le dégraisser : sur les pignons arrières, sur les plateaux, sur le dérailleur arrière, sur la chaîne.
  • le lubrifier et le graisser (graisse, huile spéciale pour chaine) : sur la chaine, à la sortie des gaines de freins et de dérailleur, sur les freins ainsi que sur les dérailleurs.
  • Il est nécessaire de veiller à la bonne pression des pneus : un pneu sous-gonflé est sujet à l’usure et aux crevaisons.

Pour un VAE, aucun entretenu spécifique n’est à envisager si ce n’est la vérification du serrage du
moteur à chaque révision par un technicien agréé.

 

Savoir réparer son vélo :

Pour cela, il faut être équiper des essentiels : un tournevis cruciforme, une clé à pédale, à rayon, à ergots, un fouet à chaine, un dérive-chaîne.

Exemples de problèmes Réparations Astuces
Pneu Crevaison
  • S’assurer qu’aucun élément gênant n’est resté incrusté sous risque d’une nouvelle crevaison
  • Se munir de la chambre à air et la glisser dans un bac d’eau jusqu’à l’irruption de bulles permettant de localiser le trou
  • Nettoyer la zone où se situe le trou afin de ne laisser aucune poussière gêner la colle de la rustine
  • Étaler la colle sur la zone de crevaison de la chambre à air
Freins Changer les patins
  • Changer les deux patins en même temps
  • Retirer le câble des mâchoires et dévisser les patins du vélo
  • Placer les nouveaux patins en prenant soin de remettre les rondelles et de resserrer les vis avant de s’assurer que les patins soient parallèles à la jante
Chaîne Changer la chaîne
  • Couper ou dériver la chaîne et la sortir entièrement
  • Installer la nouvelle chaîne sur le dérailleur avant de le faire tourner pour donner du mou
  • Placer la chaîne sur le dérailleur arrière
  • Glisser la chaîne sur la roulette de gauche et de droite
  • Fermer la chaîne à l’aide d’un dérive-chaîne

Pour être aidé, la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette (FUB) regroupe plus de 430 associations et antennes de cyclistes urbains et coordonne les échanges d’expériences.
Parmi bien d’autres initiatives, la FUB met en place des actions pro-vélo comme des conseils en sécurité, itinéraires et également des ateliers d’autoréparation.
Regardez s’il existe une association membre de ce réseau près de chez vous : https://urlz.fr/idlz.

Prendre ses marques :

Pour les non habitués, commencer avec des trajets courts et simples à des horaires où la
circulation est fluide et où la météo favorable. Le rythme et la longueur des trajets seront à augmenter progressivement.

    Le bon itinéraire :

    Repérer le parcours le plus approprié notamment à l’aide d’applications comme géovélo (le plus court n’est pas toujours le plus confortable).

     

    S’approprier le temps :

    Faire du vélo un plaisir en prenant son temps, tout en s’appropriant à la fois son véhicule et l’itinéraire emprunté. Il est important de trouver son rythme et de ne pas forcément arriver en sueur et à bout de souffle.

    Ne pas se laisser surprendre :

    Anticiper la météo et s’équiper en conséquences (lunettes de soleil, gants, poncho imperméable, casquette ou bonnets etc.).

    La sécurité :

    S’équiper pour voir et être vu : un casque, un gilet rétro-réfléchissant, un avertisseur sonore, des éclairages et accessoires de signalisation (catadioptres, feu avant jaune/blanc et feu arrière rouge…).

    S’imposer :

    S’adapter au trafic et garder à l’esprit que le cycliste a autant sa place que les autres véhicules sur la voirie.

     

    Être équipé :

    Toujours se déplacer avec un antivol afin de stationner son vélo en toute sécurité et d’un kit de réparation en cas de crevaison.
    Le vélo électrique consomme deux fois moins d’énergie que la trottinette électrique.

     

    Le vélo électrique consomme deux fois moins d’énergie que la trottinette électrique.